Cet article est un condensé d’une interview qui permet aux personnes qui l’écoutent d’apprendre à se transformer intellectuellement. Vous pouvez retrouver l’intégralité ci-dessous :

François : Aujourd’hui, au sein de cet article, nous allons interviewer une personne un peu spéciale. Nous allons parler de sujets qui sont peu abordés durant l’émission. Nous allons donc discuter avec Anthony, qui est entrepreneur, sportif, podcasteur, philosophe. Merci d’avoir accepté l’invitation. Est-ce que tu peux te présenter rapidement ?

Anthony : Je suis un entrepreneur. Je suis aussi connu comme Antho d’Alphabody, qui est une entreprise d’aide à la perte de poids que j’ai développé avec mon associé, Nico. Je suis aussi quelque’un qui essaie d’investir et qui essaie de se créer une certaine liberté, mais tout de même en faisant cela avec un impact positif dans le monde.

Kalos Karthagos

François : Tu es quand même un entrepreneur web qui fait des vidéos muscus, mais qui peut également aborder des sujets très profonds. Pourquoi être dans ces deux extrêmes ?

Anthony : Je ne sais pas si c’est une envie ou si je pourrais donner une vraie réponse du pourquoi. Il y a toujours une recherche de développement personnel. Je viens d’un mili pauvre où l’on ne prenait pas forcément soin de sa santé avec des parents un peu dépressifs. Le but a été de me transformer physique pour prendre confiance en moi, atteindre la liberté financière, mais également apporter quelque chose au monde. Il y a une citation de Jim Carrey qui dit « j’aimerai que tout le monde soit riche et célèbre pour qu’ils puissent voir que ce n’est pas la réponse ». Donc je pense que j’avais besoin d’avoir des abdos et après d’être connu comme le mec qui est musclé et me faire reconnaître dans la rue. Tout ça pour me dire « ok, c’est cool, ça m’apporte quelque chose, mais ce n’est pas la seule chose que je cherchais. »

Bonheur et épanouissement 

François : Est-ce que tu as trouvé une partie de la solution ? Une fois que tu arrives au bout de cette citation de Jim Carrey : quel est indirectement qui pourra apporter bonheur et épanouissement ?

Anthony : La solution que j’ai pu trouver c’est tout simplement accepter ce qui est et ne pas vouloir que les choses soient différentes de ce qu’elles sont. Je viens d’un milieu plutôt catholique, contre laquelle j’ai clairement fait un rejet. Mais aujourd’hui j’y reviens, mais par la petite porte en me disant «  Ah mais il y des mystiques chrétiens qui disaient que Dieux était juste un bonhomme dans le ciel avec un bâton ».Ce que l’on pense, ça en dit plus de là où on est et de comment on est capable de percevoir le monde. Les textes vont en dire plus sur notre état de conscience à nous que la religion en elle-même. Pour moi la religion va donner des rituels, mais si on se concentre sur le doigt qui va montrer la lune, par exemple. Certaines personnes vont voir la lune, tandis que d’autres vont voir juste le doigt. Et moi, je pense qu’au départ, je jugeais le christianisme parce que je voyais que le doigt.

Devenir desinfluenceur 

François : Cela me fait penser à une émission que tu as faite il n’y a pas longtemps, où tu disais que tu voulais être désinfluenceur. Est-ce que tu peux en dire un petit peu plus ?

Anthony : Le but c’était vraiment d’inviter les gens à, par exemple, lutter contre leurs croyances limitantes et c’était de voir ce qu’il se passe une fois que l’on a déconstruit une croyance limitante, que l’on substitue ça par rien et qui reste un peu ce non-savoir ou cet émerveillement, de ce qui est un autre parfum de spiritualité, de modalité ou de Dieux justement.

Le « pourquoi » et l’argent

François : Pour faire le lien avec l’émission que j’avais il y a trois à quatre semaines, sur le sujet de la spiritualité et pour ramener la chose un peu plus concrètement sur toi, moi, ce qu’on fait et ce que je conseille à toutes les personnes qui sont autour de moi, c’est effectivement l’argent, le monde d’aujourd’hui, l’entrepreneuriat, le business et cette notion de spiritualité. Est-ce que tu as déjà abordé le sujet ? Qu’est-ce que tu pourrais nous en dire ?

Anthony : J’ai décidé de faire de 2022, une année de non-spiritualité. Je me demande donc « comment je peux réintégrer le paradigme matérialiste ? » ou « comment l’argent peut être une expression divine tout aussi bien que méditer ou de jouer de la guitare ? » Mais ce livre « How To Make One Hell Of A Profit And Still Get To Heaven » de John De Martini donne des exercices à faire notamment sur la honte et la culpabilité. Et toi comment tu intègres les deux au quotidien ?

François : Au début, cela n’a pas été une question pour moi, là où pour beaucoup de monde ça l’est. En effet, je me suis posé des questions quand mon niveau de vie ou quand l’argent était déjà là. Ça a été plutôt qu’est-ce que je dois faire de l’argent que j’ai ? » Que je me suis posé comme question. Le but, pour moi, était donc savoir ce que j’allais en faire à petite échelle, mais également à grande échelle. Lorsqu’une personne comprend qu’elle peut faire de l’argent c’est une première étape et après il suffit de se demander ce que l’on peut en fait.

Donner de l’argent ?

Anthony : moi il y a quand même que j’admire, c’est Rockfeller, qui était l’homme le plus riche de son temps. Et sur la fin de sa vie sa grosse obsession c’était de donner. Il avait créer une fonction dans laquelle il aidait des gens. Il employait pleins de personnes et il mettait en place des process et il se questionnait toujours sur « comment est-ce que je peux donner mieux mon argent ? »

François : Néanmoins, ça reste une vraie question. Ne pas mourir riche, c’est un peu bête, mais cela va au-delà de ça. C’est une vraie question d’égalité, de ne pas faire d’erreur quand tu donnes ou de trouver la bonne cause. 

Conseil fitness

François : Je vais te poser la question que je pose systématiquement : qu’est-ce que tu crois vrai et que tout le monde croit être faux ?

Anthony : Je peux en donner deux :

  • Au niveau fitness, il y a encore des gens aujourd’hui qui pense que le concept des calories est obsolètes et que ce n’est pas ça qui fait perdre ou prendre du poids.
  • Et la deuxième, ce sera la séparation. Je pense au fond de moi que l’on est des flux de vie et que l’on se manifeste avec des endroits de conscience qui permettent d’expérimenter des choses, mais qu’en fait il n’y a aucune vraie séparation entre toi, moi et l’univers.

Et toi, ce serait quoi pour toi ?

Le Surhumain peut changer le monde

François : Moi ce serait plutôt sur la notion de surhumain où effectivement ça peut être la réponse à la problématique que le monde a aujourd’hui où Nietzsche pourrait être un prophète. La réponse aux problèmes d’aujourd’hui est tout simplement la notion du déplacement de soi-même et de l’échelle de l’individu. D’ailleurs, si tu as quelque chose à dire sur cette notion de Surhumain ?

Anthony : J’aurais deux choses à dire :

  • La première c’est que pour moi c’est un parfum. C’est un pointeur de non-dualité de cette cité complète.
  • Le deuxième point, c’est plutôt cette notion de « surhomme ».

Nietzsche prophète ?

François : Est-ce que tu as des ressources à partager ?

Anthony : En tant que philosophe préféré, j’aime beaucoup Nietzsche aussi et je continue de le découvrir au fur et à mesure.  Et ma dernière réflexion sur Nietzsche, c’est que c’est quelqu’un qui a atteint l’éveil, qui a perdu son identité et qui s’est fondu dans l’unité, mais qui n’étant pas entouré de gens à peu près comme lui, il a un peu perdu pied et il a sombré dans la folie.

Le conseil businessman numéro un

François : Puisqu’on est dans le business, est-ce que tu as un conseil à partager ?

Anthony : Le conseil que je pourrai donner c’est d’être assez clair sur la vision, mais aussi comprendre quand même les bases du système.

Répondre aux nihilistes

François : Qu’est-ce que tu répondrais à un nihiliste aujourd’hui qui ne croirait absolument à rien ?

Anthony : Ce que j’ai envie de dire c’est que la mauvaise nouvelle est que rien de ce qu’on fait n’a de sens et la bonne nouvelle c’est que rien de ce qu’on fait n’a de sens en soit et on a tout de même la liberté d’être là pour faire des choses. Et pour moi, tant que tu es encore en vie, même le non-choix en est un

François : et qu’est-ce que tu dis au nihiliste capitaliste qui se veut anticapitaliste ?

Anthony : Je ne sais pas ce que je répondrai si ce n’est que peut-être d’élargir un peu la vision et se dire là ça reste centré sur soi et avoir l’impression que soit ce qu’on fait n’a pas de sens, soit que ce qui compte ce n’est pas l’arrivée, mais le chemin parcouru.

Laisser une trace dans l’éternité 

François : La question est, finalement, est-ce que j’ai envie de laisser une trace ou pas ? Et surtout à quelle échelle ? Cela me fait penser au film Troie où le héros part à la guerre sans se poser de question. À l’heure actuelle, on demande à 1000 hommes s’ils veulent partir, il y en a 999 qui préfèrent rester dans leur confort.

Anthony : Je pensais que tu allais parler de la punchline où un enfant demande au héros s’il n’a pas peur, qu’il lui répond que non. L’enfant va répondre « moi je ne pourrais pas » et le héros va simplement lui répondre « c’est pour cela qu’on ne se souviendra pas de ton temps. En tous cas, aujourd’hui, ce n’est pas du tout quelque chose qui a du sens pour moi de laisser une trace.

Notre futur

François : Ma dernière question avant de conclure est : comment tu te vois dans 10 ans, 20 ans, 30 ans ou 40 ans ?

Anthony : J’aimerais toujours faire de la musculation. Ce que j’aimerais aussi, c’est que sur toutes ces questions philosophiques et spirituelles, non pas d’avoir trouvé toutes les questions, mais d’avoir laissé la question se dissoudre pour ne plus vraiment me la poser.

François : Comment tu souhaites terminer cette émission ? Est-ce que tu as un conseil à donner ?

Anthony : Pour les personnes qui nous écoutent et qui veulent perdre du poids, il y a alpha body.fr. il y a plein de conseils gratuits. Et mon podcast pour continuer à explorer la quête d’un petit breton qui chemine dans la vie, qui se pose des questions et qui tente d’y répondre.

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