Au sein de cet article, nous allons aborder plusieurs sujets. Ces derniers ne sont pas techniques, mais ce sont des questions que je voulais aborder. Nous allons voir des notions comme l’éducation et la spiritualité. L’invité de ce podcast a écrit plusieurs ouvrages, dont on va discuter, bien évidement. Mais ce sera une discussion entre deux entrepreneurs sur des notions que l’on aborde pas souvent, mais qui me tienne à cœur. Nous allons donc inviter Alexandre.

Cet article est un résumé d’un podcast et permet aux personnes d’en apprendre plus sur la spiritualité, de manière générale.

François : Alexandre, merci d’avoir accepté l’invitation. Est-ce que tu peux te présenter en 30 secondes ?

Alexandre : Je m’appelle Alexandre Bae. Je vais sur la trentaine et je suis développeur et concepteur de l’orientation intra personnelle, qui est une méthode clé en main pour se comprendre et se réaliser. Cela me permet, aujourd’hui, d’accompagner et de former des professionnels de l’éducation et de l’accompagnement. Et en parallèle, j’ai écrit 4 livres essentiellement pour résumer ces méthodes et le cinquième va bientôt sortir afin d’éveiller les consciences dans l’école.

Trouver sa voie dans le monde d’aujourd’hui

François : j’ai lu deux de tes ouvrages et notamment l’orientation intra personnelle que je conseille à mes clients. Est-ce que tu peux m’en dire un petit peu plus sur ton activité même et au-delà de ça ce que tu partages dans tes livres ?

Alexandre : je suis tombé là-dedans parce que moi-même j’ai eu beaucoup de difficultés à me comprendre et à trouver ma voie et à la base le processus d’orientation intra personnelle est venu à la suite d’un questionnement de moi-même. Je cherchais tout simplement quoi faire de ma vie. Je te suis depuis 2017 et le fait d’écouter t’écouter tes podcasts, c’est ce qui m’a un peu aider à me construire et à devenir l’entrepreneur que je suis aujourd’hui. À l’heure actuelle, j’ai tout de même encore beaucoup de choses à apprendre. Et j’ai fini par comprendre que pour trouver sa voie, il fallait déjà se trouver soi-même. Lorsque j’ai compris cela, j’ai suivi un peu la psycho et j’ai lu, notamment des ouvrages de Carl Jung et c’est grâce à lui que je suis tombé là-dedans. Moi je trouve qu’il a une approche très intéressante parce qu’il fait le lien entre la psychologie, l’étude de l’être humain et le côté spiritualité. Il déchire t’a vie comme 5 actes et il nous indique que l’on va traverses ces derniers au courant de notre vie : ces 5 actes sont finalement le processus d’application pour se construire. L’orientation intra personnelle va tout simplement reposer sur ce processus qui va permettre de prendre conscience que ce que les gens autour de moi ou ce que l’environnement veut que je devienne, ce n’est pas forcément la personne que je veux ou que je dois devenir.

Révéler son identité

François : Le but est tout simplement, d’abord, de révéler son identité pour ensuite trouver sa voie ?

Alexandre : C’est exactement ça. C’est ce temps où je me cherche et où j’essaie plus ou moins de définir plus ou moins qui je veux être. C’est d’ailleurs pendant ce temps-là que l’on peut faire émerger les différentes missions de vie dont nous entendons beaucoup parler à l’heure actuelle. Une fois que j’ai fait émerger cela, je me donne « quelle profession va permettre d’être aligné avec moi-même ? ». J’ai créé un jeu qui va bientôt sortir et qui mettre en œuvre cette méthode, pour les collèges.

François : Ça me fait penser à une citation que j’ai partagé il n’y a pas longtemps sur Instagram qui était un petit peu virulente vis-à-vis du salariat. C’était simplement pour aller chercher les commentaires des internautes et donc ici on ne va pas parler uniquement d’entrepreneuriat, on peut aussi parler de métiers divers et variés. Est-ce que c’est une méthode qui s’adapte à tout le monde ? Et est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?

Une méthode pour trouver nos besoins et valeurs

Alexandre : C’est un concept qui s’applique à partir de la quatrième, mais ça va aussi dépendre de la maturité des élèves. Par exemple, le jeu que je fais doit être ludique puisque nous sommes sur des notions d’identité. Pour ce type de cible, on est vraiment sur un système de gamification. Contrairement au test de personnalité qui peuvent nous mettre dans une case, l’idée c’est vraiment que leur personnalité, elle va se façonner sur leurs besoins profonds. Les archétypes que j’utilise sont au nombre de douze et je les présente comme étant des héros à l’intérieur d’eux-même. Ces derniers vont tout simplement traduire des besoins. Le but est tout simplement de prendre en compte les besoins et les archétypes qui animent une personne. On ne va pas réfléchir à l’orientation à travers un centre d’intérêt puisque ces derniers peuvent rapidement changer.

Crise identitaire et changement de vie

François : Ça à l’air facile, mais ça pourrait être un sujet de philosophie que l’on peut avoir au bac le « comment trouver sa mission de vie ». Mais ce que je dis à mes coachés, c’est qu’il ne faudrait jamais commencer une question par « comment ». Même pour un entrepreneur, il faut d’abord avoir un « pourquoi » fort et la question « comment » vient toujours très facilement. Il y a toujours une solution à un problème. Mais admettons que quelqu’un, par exemple un adulte se pose une question de reconversion : comment on fait et par où on commence pour éviter justement d’avoir des personnes qui soient frustrées à la fin de cette émission ?

Alexandre : Je te dirai que c’est plutôt « qui j’ai besoin de devenir ? », la question à laquelle il faudrait répondre. L’idée, c’est de donner une identité. Ce qui est intéressant avec les jeunes, c’est qu’ils sont en pleine crise identitaire, mais c’est que leur identité revient rapidement puisque l’on dirige les élèves vers un statut social plutôt que sur une identité « je sais qui je suis ». En d’autres termes, derrière chaque archétype, il y a un héros qui est caché derrière. Pour une personne qui souhaite trouver du sens, il faudra d’abord répondre à la question « qui est-ce que je souhaite devenir ? ». Pour cela, j’utilise le parrainage identitaire, c’est-à-dire qu’en liant cette connaissance des archétypes et la connaissance de « comment je fonctionne ? », je vais tout simplement utilisé un archétype qui va venir sponsoriser l’ensemble de la personnalité.

Changer le « être » pour changer le « avoir »

François : Pour revenir à ce que tu as mentionné tout à l’heure, bien souvent les gens se méprennent et vont vouloir obtenir le même résultat que quelqu’un d’autre. Mais il faut d’abord vouloir devenir un nouveau « nous » pour pouvoir y arriver. Moi avec mes coachés, il va y avoir énormément de travail à faire sur la personne. Mais il y a un exercice que je fais, que j’appelle la Pyramide de l’Alignement. On va donc commencer par les bases d’une pyramide et on va progressivement remonter sur des niveaux de plus en plus terre-à-terre et des choses de plus en plus concrètes également. Et en bas de cette pyramide, on pourra retrouver nos valeurs, qui vont définir notre mission de vie et qui va elle-même définir notre vision. Sauf que dans les valeurs, je leur demande de citer les valeurs de la personne, mais je leur demander également de classer ces dernières. Est-ce que c’es une bonne méthode Alexandre ?

Alexandre : Ce que tu cites là, c’est particulièrement intéressant. De mon côté j’accompagne des jeunes avec la fondation des apprentis d’Auteuil et on travaille sur cette pyramide de Dilts avec l’identité et après on fait une partie éducation financière où Robert Kiyosaki a une pyramide similaire qui commence avec le Cash Flow, une seconde étape avec la communication, etc. Et tu comprends que le haut de la pyramide, c’est tout simplement le produit. Ce que l’on peut retenir, c’est qu’une entreprise et une personne fonctionnent un peu de la même façon.

La transition de notre société

François : Est-ce qu’il y a un point en particulier que tu as à mettre en avant aujourd’hui ?

Alexandre : Il y a quelque chose que je trouve important, mais que l’on ne met pas forcément en avant : quand on a trouvé sa voie c’est la transition dans laquelle se trouve la société, dans le sens où il y a plusieurs futurs possibles, mais il n’y a qu’un seul avenir. Et moi j’avais découvert au cours d’un de tes séminaires le côté disruptif. Et je t’avais rejoins sur ta formation « fin d’un monde » et tu avais un petit schéma qui expliquaient les différentes inaugurations disruptives qui viennent transformer un peu les sociétés. Il y a pleins de choses, mais d’un autre côté, il y a également pleins d’enjeux, mais ce qui me questionnait beaucoup et tu pourras me donner ton avis. À l’heure actuelle, on entend beaucoup parler du Metaverse et je connais un peu la réalité augmentée. C’est quelque chose qui consomme énormément d’énergie et quand tu écoute squelqu’un comme Jean-Marc Jancovici qui explique que l’on rentre en récession énergétique, je me dis que l’on est en train de mettre pas mal de jeunes dans une voie, comme les métiers du digital puisqu’ils sont porteurs, mais d’un autre côté, je me dis « est-ce que on n’est pas en. Train de se fragiliser en rendant le monde dépendant d’innovations qui nécessite toujours plu d’énergie alors qu’on en produit toujours moins ? ».

Défi énergétique, l’ultra consommation et metaverse

François : C’est une question qui est super intéressante, mais dans le monde de la Blockchain et de la crypto, il y toujours la question de l’énergie qui revient souvent et qui est erronée, mais il y a aussi la question de la digitalisation qui est aussi indirectement liée à tout ce qui est Metaverse et donc de tomber dans l’ultra consommation. C’est une question à double tranchant à la fois « où on va ? » et de « qu’est-ce que ça consomme ? ». Il est donc intéressant de se demander : est-ce que tous les ingénieurs et les scientifiques qui travaillent sur la question de l’énergie peuvent trouver, dans 50 ans, une source d’énergie qui ne coûte rien et qui est illimitée, dans une civilisation où déjà quand c’est ultra limité, les gens ne sont pas plus alarmistes que ça et continue de consommer de l’énergie comme si c’était illimité. Si, en plus, on arrive à avoir ce type d’énergie, ce serait une solution à certains problèmes. Mais on pourrait tout de même amorcer la descente aux enfers des questions comme l’écologie ou de la consommation d’énergie.

Changer le monde ou être nihiliste ?

François : On pourrait donc revenir sur la notion de changer de vie. Et cela pourrait être de vouloir changer le monde. Mais est-ce que tout le monde a envie de changer le monde ? Et ça me fait penser à une personne que j’ai accompagné et qui m’avait dit que lui ça ne l’intéressait pas d’avoir une mission de vie et qu’il n’avait pas la prétention de changer le monde. Comme tu vois les choses ? Et qu’est-ce tu réponds à quelqu’un comme ça ?

Alexandre : Cette philosophie de vie c’est un peu comme Epicure. Mais je te dirai que dans la société à l’heure actuelle, tout le monde est libre de penser et de vivre comme il le souhaite. Mais moi je le vois dans les lycées, il y a pleins d’enjeux et le fait de devoir mettre sa pierre à l’édifice, c’est lourd comme fardeau de vouloir changer le monde. Mais une fois que tu es conscient de ton impact sur le monde et que tu vis en fonction de ça, tu vas contribuer au bonheur des autres, mais tu ne va pas non plus contribué à leur malheur.

François : Il est important de faire les choses à son échelle. Est-ce que tu as déjà des profils récalcitrants, que ce soit des jeunes des moins jeunes ? Et comment tu réussis à rebondir ?

Alexandre : Je n’ai jamais eu de cas vraiment compliqué. Mais ton cas me fait penser à une jeune  justement que l’on accompagnait et qui n’aimait pas les gens. Néanmoins, je pense que l’Homme est bienveillant. Lorsqu’on fait du mal, ça fait mal à quelqu’un, mais ça fait du bien pour celui qui l fait. Et cette personne a fini par faire un stage en société de commerce et c’était intéressant parce que tu as ce que la personne pense d’elle et ce qu’elle renvoie.

La vérité qu’on se raconte, mythe et spiritualité

François : Est-ce que tu as des conseils ou des ressources que tu pourrais nous conseiller ?

Alexandre : Pour moi, on est ce que l’on est à travers l’histoire que l’on se raconte. Au final, tout ce que l’on fait se justifie par le mythe auquel on appartient. Et explorer les mythologies permet déjà de répondre à certaines problématiques. Il y a tout les Joseph Campbell.

François : C’est exactement ce que j’ai dit à quelqu’un, il n’y a pas longtemps, c’est que la perversion du développement personnel à la Tony Robbins qui disait que l’on pouvait tout devenir et que ce n’était qu’une question de choix. C’est indirectement vrai, mais c’est aussi partiellement faux puisqu’il manque beaucoup de choses. Mais pour beaucoup ils ont occulté la question du passé, la question de ce qu’on est et la question de la mythologie et des mythes.

Alexandre : Effectivement. Tu as ce côté mission de vie, qui vient souvent combler les blessures qu’on a pu avoir par le passé.

Pourquoi la spiritualité est indispensable ?

François : Est-ce que tu voudrais faire une petite parenthèse sur l’importance de la spiritualité dans un monde qui est de plus en plus anti-spirituel ?

Alexandre  : Il y a quelque chose que disait Monsieur Bertrand c’est que la révolution écologique sera spirituel ou ne le sera pas. La spiritualité c’est la base de tout ce que l’on fait Néanmoins, il faut dissocier spiritualité et religion. Cependant, la religion, c’est vraiment culturel, c’est d’où je viens ou encore l’histoire de la famille alors que la spiritualité, c’est le rapport que j’entretiens avec mon environnement.

La politique aujourd’hui et quête de spiritualité !

Alexandre : L’importance de la spiritualité c’est que tu résous les phénomènes de violence dont on parler aujourd’hui. La surconsommation que l’on connaît aujourd’hui, tu peux aussi la résoudre par la spiritualité. Tout simplement parce qu’une personne qui est vide à l’intérieur se remplit à l’extérieur.

Dualité entre la civilisation et la barbarie

François : D’ailleurs, tu dois connaître cette citation, un peu longue, qui explique qu’une civilisation avec des hommes faibles va céder des civilisations faibles et qui créé les temps durs et les temps durs qui créent des hommes durs et forts qui vont créer des civilisations fortes et ainsi de suite. On peut faire un parallèle entre Dyonisos et Apollon. En d’autres termes, Dionysos, c’est la barbarie et Apollon c’est la civilisation, tout ce qui est carré. Et pour Nietzsche, notre civilisation est beaucoup trop civilisée. Selon lui, cela manquerait de barbarie.

Le monde n’a aucun sens, la conscience est le but ultime de l’Univers

François : Qu’est-ce que tu crois être vrai et que tout le monde croit être faux ?

Alexandre : En fait, il y a deux choses :je crois que le monde n’a aucun sens et que c’est l’Homme qui vient donner un sens à tous ça. C’est à nous d’écrire l’histoire que l’on veut vivre.

François : Comment on peut te retrouver ?

Alexandre : J’ai ma chaîne Youtube. Pour ce qui est des livres, ils sont tous sur Amazon.

La spiritualité pour retrouver sa place dans la société

François : Comment tu veux conclure cette émission ?

Alexandre : Merci à toi pour l’invitation. En termes de spiritualité, il faut se connaître soi-même et après nous pourrons connaître l’univers.

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