Cet interview est un condensé d’une vidéo podcast. Retrouvez l’intégralité de ce dernier ci-dessous.

François : bienvenu dans cette nouvelle émission. Aujourd’hui, je suis avec Nicolas Manfredini. Nous allons donc aborder son parcours humain. Mais ce qui est intéressant, c’est que j’ai investi dans le projet de Nicolas. Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui ? Et quelles sont les thématiques que nous allons aborde aujourd’hui ?

Présentation de l’entrepreneur 

Nicolas : moi c’est Nicolas, je suis entrepreneur. Je suis originaire du vignoble, de la région Champagne. J’ai grandi au milieu des vignes. J’ai eu l’opportunité dès mes études supérieures de faire pas mal de voyage, notamment en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. J’en ai, bien évidemment profiter pour me renseigner sur les vins d’un point de vue locale et aller visiter quelques domaines viticoles. Et en revenant en France, j’ai fait face à quelque chose de quelque peu perturbant : j’ai voulu organiser un voyage dans le bordelais et j’ai trouvé que les choses étaient vraiment compliquées pour le faire. Puisque j’étais fils de vignerons, j’en connaissais pas mal et je leur ai demandé comment faire. Et ils m’ont tous dit qu’ils n’avaient pas le temps ou qu’ils ne savaient pas comment faire. Mais moi je me suis dit que ce n’était pas possible parce que nous avons un patrimoine magnifique en France voire même en Europe. On ne peut pas éviter de le mettre en avant et ne pas permettre aux personnes intéressées de pouvoir y accéder. Ayant un profil un peu tech, j’ai décidé de mettre toutes mes passions au même endroit et de les réunir : c’est comme ça qu’est né Winalist.

Le marché 

François : quel est ton parcours ?

Nicolas : j’ai un parcours Tech, mais je suis aussi quelqu’un d’assez curieux. Je mène toujours plusieurs choses en même temps. Je n’ai pas qu’un seul domaine de prédilection. Et parfois, ça me porte un peu préjudice puisque finalement tu n’es pas expert dans un seul domaine. Mais ça permet d’avoir une vision globale. J’ai toujours aimé développer, mais lorsque je me suis dans mes études, je me suis rendu compte que je ne voulais pas produire. C’est pour ça que je me suis orienté vers le côté business.

Lancer une start-up

François : est-ce que tu nous parler des prémices de Winalist ?

Nicolas : il y a eu deux / trois ans entre l’idée et la création de la société en elle-même. Tout simplement parce que j’étais en train de faire mes études. Et aussi parce que créer une boîte qui pourrait plaire aux personnes appréciant le vin, ça demande des compétences que je n’avais pas forcément. J’utilise ces deux / trois ans pour me former. À partir de ce moment-là j’ai créé une V1 de la plateforme pour aller voir les clients, qui n’était autre que les domaines viticoles.

Les réussites et échecs

François : quelles ont été les plus belles réussites ? Et quels ont été les moments les plus difficiles ?

Nicolas : pour l’équipe : elle s’est montée petit à petit. J’ai commencé par être tout seul, puis j’ai trouvé des partenaires avec lesquels tout se passe bien. Nous avons également recruté de nombreux talents aussi bien dans le domaine viticole que dans le domaine marketing. Je ne dirai pas qu’il y a des choses qu’on a mal faites, mais on les aurait fait autrement : on a passé énormément de temps ur la conception du produit, par exemple.

François : quelle est la chose dont tu es le plus fier jusqu’à maintenant ?

Nicolas : je dirais l’équipe puisqu’aujourd’hui on est ultra soudé et on porte le projet avec les mêmes ambitions et les mêmes objectifs. D’un point de vue plus opérationnelle, nous pourrons parfaitement citer est tout simplement le fait qu’on a décidé de créer une opportunité grâce à la COVID. Nous avons décidé de recruter pour renforcer notre équipe business. On est allé chercher de plus en plus de domaines.

La levée de fond

François : est-ce que tu peux nous parler de ta levée de fond ? Quelles ont été les différentes stratégies dans votre levée de fond ?

Nicolas : pour moi, la levée de fond ce n’est pas une fin en soi. C’est un mécanisme qui permet d’aller plus vite, plus loin. Il n’y aura pas forcément besoin d’une levée de fond, en fonction des business. Nous, on avait besoin de prendre le marché assez rapidement puisque c’est un marché naissant et qui se modernise et se structure de plus en plus. Forcément pour aller débloquer de nouveaux marchés, la levée de fond était obligatoire pour nous.

Un conseil business important

François : est-ce que tu as un conseil à donner à quelqu’un qui veut se lancer sur le marché français ? Et l’élément primordial qu’il ne faudra surtout pas oublier ?

Nicolas : Le conseil que je peux donner est qu’il faut se lancer. Il vaut mieux y aller à fond pendant deux mois plutôt que de vivoter pendant un an. Aussi, il faut fixer des objectifs et mesure les différentes actions mises en place;

Le roadmap 

François : quelles vont être les bonnes nouvelles à venir pour Winalist en 2022 ? Quel est le plan d’action ?

Nicolas : Ce que l’on souhaite c’est de renforcer notre position en France, c’est-à-dire convaincre encore plus de domaine que l’œenotourisme.

Le projet Winalist

François : où est-ce qu’on peut vous retrouver ?

Nicolas : Winalist permet de réserver une visite de cave ou un atelier d’œnologie. On peut également faire des choses insolites comme des vols en montgolfière ou en avion au-dessus de du vignoble.

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